Twitter : qui sera le successeur d’Elon Musk ?






19 Décembre 2022

La saga Twitter se poursuit rebondissement après rebondissement : depuis qu’Elon Musk a racheté le réseau social, nouveautés, critiques et problèmes se succèdent. Et désormais c’est l’avenir de la direction de Twitter qui est en jeu… à cause d’un sondage d’Elon Musk en personne.


Pour Twitter, Elon Musk doit démissionner

Grand amateur des sondages sur le réseau social, dont certains qui ne se terminent pas comme il le prévoyait, Elon Musk a demandé dimanche 18 décembre 2022 s’il devait quitter son poste de PDG de Twitter. Dans ce même tweet, il déclare qu’il respectera la décision du peuple, selon la maxime qui lui est chère « Vox Populi, Vox Dei ». Une maxime issue d’une citation tronquée, par ailleurs, dont l’intégralité signifie exactement l’inverse de ce qu’elle prétend.

Lundi 19 décembre 2022 à 12 heures (heure française), le verdict est tombé. Après 17,5 millions de votants, le « oui » l’emporte largement avec 57,5% des suffrages. Les utilisateurs de Twitter ont donc décidé qu’Elon Musk devait bien démissionner. Le milliardaire n’a pas réagi dans l’immédiat, et il reste à savoir s’il tiendra parole. Et surtout qui pourra lui succéder.

Plusieurs tollés la semaine du 12 décembre 2022

Le sondage a été lancé après une semaine compliquée pour Elon Musk. Ce dernier a bloqué les comptes de journalistes américains très suivis, ce qui n’a pas plus aux médias. La Commission européenne elle-même a montré son inquiétude face à cette censure, avant que le patron de Twitter ne demande une nouvelle fois sur le réseau s’il devait les débloquer. Le « oui » l’a emporté.

Mais c’est surtout la décision de censurer les liens vers des plateformes tierces, annoncée samedi 17 décembre 2022 et annulée le lendemain, qui a mis le feu aux poudres. Le tollé a été majeur. Et pour Twitter, le risque était gigantesque : le réseau social devenait de fait un média éditorial, ce qui le rendait responsable de tout ce qui était posté. Un changement de statut dangereux alors que le réseau social reste une plateforme de partage de discours haineux, fausses informations ou encore contenus illégaux.